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Voir la version complète : les reves


sophia
28/11/2007, 17h09
Depuis toujours les hommes cherchent la signification des reves. La psychanalyse a donné un cadre de décryptage: les reves seraient le résultat de déformations de contenus inconscients traduisant la réalisation d'un désir. La neurophysiologie à décrit différentes structures cérébrales impliquées dans les reves.
La théorie psychanalytique des reves:
Freud considerait les reves comme " la voie royale qui mène à la connaissance de l'inconscient". L'inconscient contient des éléments refoulés qui, à l'état de veille, ne parviennent pas à la conscience.
Lors des reves, la diminution des censures permet à des représentations interdites d'apparaitre.Dautre théories sont basées sur les reves. Dans la psychologie analytique de Jung, les reves sont un moyen d'acceder à la représentation des archétypes, composantes inconcsientes fondamentales communes à tous les hommes.

LeJumeau
02/12/2007, 09h50
Bonjour Sophia,
Tout ce que vous écrivez est très intéressant !
J'en profite pour vous demander si vous connaissez une technique pour se souvenir de ses rêves ???
Biz,
:D

sophia
02/12/2007, 10h10
bonjour, merci de votre soutien en ce qui concerne mes écrits, je vais tacher de trouver une réponse à votre question dans les plus brefs délais... biz a bientot sophia:)

Yadlajoie
18/12/2007, 17h27
Pendant toute la période qui précède mon départ pour l’Afrique (juillet 96), le chien de mon père et moi sommes devenus inséparables. Il ne se passe pas une journée sans que nous allions marcher tous les deux en forêt des heures entières. Nos randonnées quotidiennes nous maintiennent lui et moi dans une forme physique extraordinaire. Les événements que je vis en ce moment semblent vouloir me préparer à l’adversité que je vais rencontrer dans mon aventure prochaine. A une semaine de mon envol pour l’inconnu, ces promenades prennent une toute autre importance car elles sont les dernières. Et elles me permettent de faire un travail psychologique sur-moi. Mon double et moi nous concentrons sur l’avenir, conjuguons nos efforts pour avoir confiance en nous-mêmes.
Un soir, mes parents sont sortis, et nous nous reposons justement, le chien de mon père et moi, après plusieurs heures de marche. La porte-fenêtre est ouverte. Nous sommes au début de juillet et la soirée est douce. Le chien est dehors, derrière la maison, qui se met brusquement à aboyer. Curieux, je sors tranquillement sur la terrasse. La raison de sa colère est un hérisson qui s’est recroquevillé sur lui-même pour échapper à ses assauts. Le chien de mon père m’aperçoit aussitôt et vient vers moi. Puis je constate avec stupeur qu’il me mord violemment le mollet, sans raison, comme si je représentais une menace pour lui. Ensuite il s’éloigne de moi et se couche dans l’herbe en me tournant le dos comme si de rien n’était. Je n’ai pas eu le temps de réagir ni le réflexe tant je suis surpris. Je demeure interdit. Et je renonce à comprendre. Les crocs ont déchiré le bas de la jambe du pantalon. La plaie est profonde. Je la désinfecte avec de l’alcool. Au retour de mes parents, je minimise ce qui s’est produit, convaincu que le chien de mon père a agi sciemment et non dans un moment de folie. Je me dis que le hérisson n’était pour lui qu’un prétexte. J’imagine qu’il a deviné que je m’apprête à partir pour longtemps, et à le priver de toutes ses sorties du même coup. Je me persuade qu’il conçoit cela comme un abandon, voire une trahison. Je suis triste à cette idée moi aussi et je ne lui tiens pas rigueur de son acte. Car se résoudre à partir, ce n’est pas seulement choisir de faire des sacrifices, c’est également imposer certains de ces sacrifices aux autres. Mon destin suit son cours. Et après un mois au Cameroun, je fais un rêve bizarre qui me pousse à écrire une lettre à mes parents dès le lendemain afin de vérifier si mes soupçons sont fondés. Cela risque de les effrayer car ils ne se doutent pas de ce que je vis en Afrique sur le plan mystique. Mais il faudra bien qu’ils le sachent un jour.
[RÊVE] Je rentre chez moi après une longue absence. C’est la nuit tombée. Et au lieu de prévenir mes parents de mon retour tardif, je fais plutôt le tour de la maison afin de me rendre directement là où je sais que se trouve le chien de mon père. Car je l’entends qui m’appelle dans le silence par télépathie. Je découvre alors qu’on a construit une haute barrière infranchissable avec des planches. Mon ancien compagnon de promenade n’est pas dans son enclos mais dans une cellule de fortune. Je pense tout de suite qu’il est devenu méchant après mon départ et que mes parents n’ont pas eu d’autre choix que de l’enfermer pour éviter un regrettable accident. Mais ce n’est pas lui qui se trouve dans cette prison improvisée. Il s’agit d’un autre chien radicalement différent. Lui était un croisement entre un chien de traîneau et un berger belge, alors que j’ai devant moi un chien de grande taille, très haut sur pattes, avec une énorme tête, de longues oreilles pendantes, et des grands poils noir frisé sur tout le corps. Ce chien-là me paraît très âgé et incapable de faire le moindre mal. Il me regarde, tout malheureux, avec de grands yeux tristes. Et ces yeux-là captivent mon attention car ils ne me sont pas tout à fait étrangers. Dans leur noirceur et leur fixité, il y a de la solitude et de la détresse, et quelque chose d’autre qui m’est familier. Tout à coup, je comprends que je suis dans un rêve.
[REVEIL] A mon réveil, tout est clair : on s’est débarrassé du premier chien, devenu agressif et dangereux, et on l’a remplacé par un second, ne nécessitant aucun exercice physique parce que déjà sur le déclin, un gentil chien à la retraite. J’écris donc à mes parents car je ne puis chasser de mon esprit ces yeux vitreux pleins de reproches. Et je me culpabilise quelque peu de ce qui a pu se passer si quelque chose de dramatique est réellement arrivé comme je le pressens.
Un mois entier s’écoule avant que je ne reçoive une réponse. Dans sa lettre, mon père laisse percevoir un certain malaise. Le cachet de la poste faisant foi, il m’avoue que le lendemain du jour où je lui ai fait part de mon rêve par courrier, il a du emmener son chien chez le vétérinaire afin de recourir à l’euthanasie, car il s’était mis à mordre les gens et à faire des crises d’épilepsie de plus en plus graves. Et dans les semaines qui ont suivi le drame, un ami à lui le pria d’accueillir chez lui un chien qui n’avait plus de maître afin de le sauver d’une mort certaine. Et tout cela s’est produit pendant que ma lettre transitait vers la France. Mon père veut bien admettre par la force des choses que j’ai pu ressentir à l’avance ce qui allait survenir, mais s’étonne toujours du fait que le portrait robot du chien que j’ai vu dans mon rêve prémonitoire corresponde trait pour trait à celui qui a trouvé refuge chez lui. Jointe à sa lettre, je trouve une photographie qui me prouve combien ma vision a été proche de la vérité. J’en suis surpris moi-même. C’est ce phénomène qu’on appelle médiumnité, ou plus vulgairement voyance.

Rosa
28/12/2007, 12h03
Dans la culture amérindienne, un capteur de rêves (Dreamcatcher en anglais) est un objet artisanal objiway appelé asubakatchin composé d'un anneau, généralement en saule, et d'un filet lâche. Les décorations qui le composent sont différentes pour chaque attrapeur de rêves. Selon une croyance populaire, l'attrapeur de rêve est censé empêcher les mauvais rêves d'envahir le sommeil de son détenteur. Le capteur de rêves conserve les belles images de la nuit et brûle les mauvaises aux premières lueurs du jour.

Il existe des contes en langue sioux racontant l'histoire de Iktomi , l'araignée à l'origine de l'attrapeur de rêves, qui n'est pourtant pas originaire de cette culture (il n'existe même pas de mot dans cette langue pour cet objet). on retrouve désormais l'attrapeur de rêves dans l'artisanat de la plupart des cultures nord-amérindiennes.

Selon la culture huronne, les humains font tous partis du Grand Esprit, créateur de la nature et des hommes. Celui-ci nous suggère des rêves afin que nous puissions mieux nous comprendre. Le rêve est le véhicule qui permet l'échange entre l'Homme et le Grand Esprit. Toujours selon cette culture, le rêve est l'expression des besoins de l'âme. Il est aussi primordial de satisfaire les besoins de l'âme que ceux du corps. Le rêve permet de se libérer. Il assure l'équilibre. Si on écoutait la démarche que les rêves nous proposent, on comprendrait beaucoup mieux les besoins de l'âme.

Le capteur de rêves est utilisé pour aider à contrôler les rêves, dans la mesure où l'on peut contrôler ses pensées, sa vie. À l'origine, il était destiné aux enfants qui faisaient de mauvais rêves. Il s'agit d'un petit cerceau fait d'une branche d'arbre. Dans ce cerceau, est tissé un filet de la forme d'une toile d'araignée comportant un trou au centre. Pendant la nuit, les mauvais rêves resteront pris dans le filet, pour être brûlés par les premières lueurs du jour. Les beaux rêves passeront à travers le trou du centre pour être conservés dans les plumes installées autour du cerceau. Les plumes représentent L'amour, la douceur et la bonté. On peut aussi insérer sur le filet du capteur, des petits objets précieux, comme une petite pierre de couleur ou tout autre objet qui pour nous est précieux.

Le capteur aide l'enfant à mieux cerner ses idées et permet à l'adulte de vérifier les peurs de l'enfant. Le petit apprend ainsi à faire le tri dans les pensées qu'il veut garder et celles dont il veut se départir.