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24/09/2007, 15h44
Par leurs formes, les chiffres nous racontent l'évolution de la conscience.
Tout ce qui est courbe indique l'amour.
Tout ce qui est trait horizontal indique l'attachement.
Tout ce qui est croisement indique les épreuves.

Examinons-les.

0 : c'est le vide. L'oeuf originel fermé.

1 : c'est le stade minéral. Ce n'est qu'un trait. C'est l'immobilité. C'est l'apparition de la matière. Pas de courbe d'amour. Pas de trait horizontal d'attachement. Pas de croix d'épreuve. Le minéral n'a pas de conscience. Il est juste là.

2 : c'est le stade végétal. La partie inférieure est composée d'un trait horizontal, le végétal est donc attaché à la terre. Le végétal ne peut bouger son pied, il est esclave du sol, mais il est doté d'une courbe à sa partie supérieure. Le végétal aime le ciel et la lumière et c'est pour eux que la fleur se fait belle dans sa partie élevée.

3 : c'est le stade animal. Il n'y a plus de trait horizontal. L'animal s'est détaché de la terre. Il peut se mouvoir. Il y a deux boucles. Il aime en haut et en bas. Il aime le ciel, il aime la terre, mais il n'est attaché ni à l'un ni à l'autre. L'animal réagit en esclave de ses émotions. Ces deux boucles sont aussi deux bouches, l'une pour embrasser, l'autre pour mordre. L'animal est prédateur et proie. Il a peur en permanence. Peur de ne pas être nourri, peur de ne pas être aimé. C'est pour cela qu'il s'agite constamment.

4 : c'est le stade humain. Il est représenté par une croix. Il est à la croisée des chemins. C'est le premier chiffre à croisement. Si le 4 réussit son changement, il bascule dans le monde supérieur. Grâce à son simple libre arbitre il a le choix entre rester au stade animal (et donc vivre dans la peur et l'envie), stagner dans le croisement (attitude qui consiste à laisser ses enfants résoudre le problème à sa place) ou évoluer vers le niveau de conscience supérieur. C'est l'enjeu actuel de l'humanité.

5 : c'est l'humain spirituel. Si l'on observe son dessin, c'est l'inverse du 2. Le 5 a le trait d'attachement en haut, il est lié au ciel. Il a une courbe en bas : il aime la terre et ses habitants. Ayant réussi à se libérer du sol, et donc des besoins matériels, il arrive à comprendre ce qui se passe en dessous, et il aime globalement l'humanité et la vie. C'est l'humain éclairé, l'être conscient de l'enjeu de l'aventure de la conscience.

6 : c'est une courbe continue, sans angle, sans trait. C'est l'amour total. C'est une spirale qui, grâce à sa spire (ou spiritualité), s'apprête à aller vers l'infini. Le 6 s'est libéré du ciel et de la terre, de tout blocage supérieur ou inférieur. C'est un pur esprit sans matière. C'est l'ange. Il est pur canal vibratoire. 6 est également la forme du foetus en gestation.

Chaque fois que l'on trace ces chiffres, on transmet cette sagesse.

Yadlajoie
13/10/2007, 14h10
Bien qu'on retrouve des traces du zéro dans les calculs chinois du IIème siècle après J.-C. (noté par un point) et chez les Mayas bien avant encore (noté par une spirale), notre zéro est originaire de l'Inde.

Au VIIème siècle, les Perses l'ont copié chez les Indiens.

Quelques siècles plus tard, les Arabes l'ont copié chez les Perses et lui ont donné le nom que nous lui connaissons.

Ce n'est pourtant qu'au XIIIème siècle que le concept de zéro arrive en Europe par l'entremise de Leonardo Fibonacci (probablement une abréviation de Filio di Bonacci), dit Léonard de Pise, qui était contrairement à ce que son surnom indique un commerçant vénitien.

Lorsque Fibonacci essaya d'expliquer à ses contemporains l'intérêt du zéro, l'Eglise jugea que cette innovation bouleversait trop de choses. Certains inquisiteurs estimèrent ce zéro diabolique. Il faut dire que s'il ajoutait de la puissance à certains chiffres, il ramenait à la nullité tous ceux qui tentaient de se faire multiplier par lui. On disait que zéro est le grand annihilateur car il transforme tout ce qui l'approche en zéro. En revanche, 1 était nommé le grand respectueux car il laisse intact ce qui est multiplié par lui. 0 que multiplie 5 c'est zéro. 1 que multiplie 5 c'est 5. Finalement, les choses se sont quand même arrangées. L'Eglise avait trop besoin de bons comptables pour ne pas saisir l'intérêt tout matérialiste d'utiliser le zéro.