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Voir la version complète : Le voyage astral


sophia
16/12/2007, 22h06
La technique du dédoublement, présente dans presque toutes les cultures, vient du désir d'outrepasser les limites de la matière. Cette pratique nous montre qu'il existe quelque chose d'autre au dela des limites de nos sens. En outre, de par sa ressemblance avec la mort, l'art de sortir de son propre corps physique, clef de tous les anciens rituels initiatiques, ouvre la voie à toute connaissance ésotérique.
Le dédoublement: La sortie, spontanée ou volontaire, consciente ou inconsciente, projection du corps subtil en dehors de l'enveloppe charnelle, suppose comme condition de base un état parfait de détente physique. Des situations telles que le sommeil, le coma, la faiblesse physique, la méditation, constituent donc des facteurs favorables, soutenus, lorsque le dédoublement est volontaire par une sereine et forte détermination. Le corps astral: Outre son corps matériel, directement percu par les sens, et son ame, article de foi éternel et spirituel, l'etre humain est composé d'une série de corps subtils de plus en plus raréfiés, eux memes constitués d'une substance impalpable et lumineuse. Bien qu'ils ne soient pas éternels, les corps subtils sont destinés à survivre à la mort du corps physique et à rester pendant une certaine période de temps dans d'autres dimensions, dans des plans subtils ou l'on mène une existence libre et heureuse. Les deux premiers des cinq, sept ou neuf corps subtils que compte la tradition, l'etherique et l'astral, peuvent abandonner, spontanément ou grace à des techniques particulières l'enveloppe matérielle et s'en éloigner, voyageant à la vitesse de la lumière dans l'espace, pendant un laps de temps plus ou moins long. Le lien mystérieux avec ll'éther: la corde d'argent: le corps subtil reste lié au corps physique, meme s'il est dédoublé, par une sorte de corde de substance éthérique, fine, souple, de couleur blanc argent et qui peut s'étendre à l'infini. Au moment de la mort, la corde se rompt définitivement en séparant pour toujours l'élément subtil qui constitue l'homme et son enveloppe matérielle désormais sans vie....
Le dédoublement n'est pas un privilège du saint, ni une prérogative du "démon". Juste un mode de vie sobre, serein et humble.

Yadlajoie
18/12/2007, 16h22
Je vis à Londres depuis deux ans. J’occupe un poste de chef de rang dans l’un des trois restaurants d’un hôtel de luxe de la place. Je me rends à mon travail à V.T.T. et j’occupe mon temps libre à parcourir tous les parcs de la capitale. Mes horaires sont astreignants comme c’est presque toujours le cas dans la restauration où qu’on se trouve sur la planète. Mais c’est un métier qui offre des avantages pour moi, notamment celui de voyager facilement.
Un soir, comme c’est mon habitude les jours de repos, je suis seul devant la télévision au rez-de-chaussée du duplex que nous louons à quatre au troisième étage d’un immeuble de banlieue. Comparé au film que j’ai vu au cinéma durant l’après-midi, le programme du petit écran est fade. Je suis fatigué d’avoir pédalé dans la circulation dense de la métropole plusieurs heures durant. Et je commence à peine à digérer le plateau-repas que je viens d’engloutir en l’espace de quelques minutes. Avec résignation, j’éteins le vieux téléviseur d’occasion en noir et blanc. Et je monte à l’étage pour me coucher alors que la soirée ne fait que débuter. Une façon comme une autre de me changer les idées, je relis pour l’énième fois un ouvrage de parapsychologie d’une qualité rare, emprunté à la bibliothèque paternelle pour la durée de mon séjour à Londres.
L’auteur y traite de questions diverses tels que les phénomènes de réincarnation, d’autosuggestion et de dédoublements, entre autres. C’est le récit émouvant de sa véritable initiation puis-qu’il refusait de croire à tout cela au départ de son histoire avant que ça ne lui arrive personnellement. Il n’y a pas de témoignage plus convaincant que celui d’un non croyant devenu croyant par la force du destin.
La tête enfoncée dans le creux de l’oreiller et le livre posé à plat sur mes genoux, je somnole de plus en plus, entrant graduellement dans un état second proche du sommeil, mais toujours conscient de ma position assise dans le lit, de la lumière tamisée de ma lampe de chevet, et du bien-être qui envahit mon corps tout doucement. Mon esprit semble ne plus m’appartenir tout à fait, comme s’il s’était mis à penser par lui-même, indépendamment de moi. J’éprouve le sentiment d’être deux, une conscience passive, com-me sous hypnose, séparée de mon moi charnel, tout engourdi. Je suis à la fois un esprit et un corps, mais l’un coupé de l’autre. Je ne suis plus un, mais deux.
Quand, dans un sursaut de lucidité, je réalise qu’il ne s’agit pas d’une impression, qu’en réalité je suis bel et bien sorti de mon enveloppe physique, exactement comme en témoigne le narrateur du livre, tout va vite : une peur subite s’empare de moi, qui l’emporte sur la curiosité et la fascination, et qui me fait reprendre ma place dans mon corps avec une force brutale et incontrôlable. Je recouvre mes sens, revenu de ce voyage astral, et tout juste réveillé de ce semi-sommeil. J’ai le souffle rauque, les oreilles bourdonnantes et les muscles tétanisés, autant de preuves que je n’ai pas imaginé cette sortie involontaire hors de mon corps.
Encore sous le choc de ce dédoublement éclair, je revois le film de ce qui vient d’arriver au ralenti sans franchement oser y croire : moi esprit au-dessus de mon corps gisant, je suppose invisible et flottant dans l’air comme un fantôme, et contemplant de-puis le plafond de ma chambre ce moi réel, aussi immobile qu’un mannequin de cire. Pendant quelques secondes suspendues dans le temps, j’ai pris la place de mon double, et je me suis vu de l’extérieur comme dans un miroir.

Melissa
23/04/2008, 17h34
Je vis à Londres depuis deux ans. J’occupe un poste de chef de rang dans l’un des trois restaurants d’un hôtel de luxe de la place. Je me rends à mon travail à V.T.T. et j’occupe mon temps libre à parcourir tous les parcs de la capitale. Mes horaires sont astreignants comme c’est presque toujours le cas dans la restauration où qu’on se trouve sur la planète. Mais c’est un métier qui offre des avantages pour moi, notamment celui de voyager facilement.
Un soir, comme c’est mon habitude les jours de repos, je suis seul devant la télévision au rez-de-chaussée du duplex que nous louons à quatre au troisième étage d’un immeuble de banlieue. Comparé au film que j’ai vu au cinéma durant l’après-midi, le programme du petit écran est fade. Je suis fatigué d’avoir pédalé dans la circulation dense de la métropole plusieurs heures durant. Et je commence à peine à digérer le plateau-repas que je viens d’engloutir en l’espace de quelques minutes. Avec résignation, j’éteins le vieux téléviseur d’occasion en noir et blanc. Et je monte à l’étage pour me coucher alors que la soirée ne fait que débuter. Une façon comme une autre de me changer les idées, je relis pour l’énième fois un ouvrage de parapsychologie d’une qualité rare, emprunté à la bibliothèque paternelle pour la durée de mon séjour à Londres.
L’auteur y traite de questions diverses tels que les phénomènes de réincarnation, d’autosuggestion et de dédoublements, entre autres. C’est le récit émouvant de sa véritable initiation puis-qu’il refusait de croire à tout cela au départ de son histoire avant que ça ne lui arrive personnellement. Il n’y a pas de témoignage plus convaincant que celui d’un non croyant devenu croyant par la force du destin.
La tête enfoncée dans le creux de l’oreiller et le livre posé à plat sur mes genoux, je somnole de plus en plus, entrant graduellement dans un état second proche du sommeil, mais toujours conscient de ma position assise dans le lit, de la lumière tamisée de ma lampe de chevet, et du bien-être qui envahit mon corps tout doucement. Mon esprit semble ne plus m’appartenir tout à fait, comme s’il s’était mis à penser par lui-même, indépendamment de moi. J’éprouve le sentiment d’être deux, une conscience passive, com-me sous hypnose, séparée de mon moi charnel, tout engourdi. Je suis à la fois un esprit et un corps, mais l’un coupé de l’autre. Je ne suis plus un, mais deux.
Quand, dans un sursaut de lucidité, je réalise qu’il ne s’agit pas d’une impression, qu’en réalité je suis bel et bien sorti de mon enveloppe physique, exactement comme en témoigne le narrateur du livre, tout va vite : une peur subite s’empare de moi, qui l’emporte sur la curiosité et la fascination, et qui me fait reprendre ma place dans mon corps avec une force brutale et incontrôlable. Je recouvre mes sens, revenu de ce voyage astral, et tout juste réveillé de ce semi-sommeil. J’ai le souffle rauque, les oreilles bourdonnantes et les muscles tétanisés, autant de preuves que je n’ai pas imaginé cette sortie involontaire hors de mon corps.
Encore sous le choc de ce dédoublement éclair, je revois le film de ce qui vient d’arriver au ralenti sans franchement oser y croire : moi esprit au-dessus de mon corps gisant, je suppose invisible et flottant dans l’air comme un fantôme, et contemplant de-puis le plafond de ma chambre ce moi réel, aussi immobile qu’un mannequin de cire. Pendant quelques secondes suspendues dans le temps, j’ai pris la place de mon double, et je me suis vu de l’extérieur comme dans un miroir.
j ai,ete en mort imminente et j ai vecu le voyage astral avec le tunnel et la lumiere blanche et je peux temoigner que c est bien reel apres la mort il y a une autre vie c est un moment qui a ete determinant dans le developpement de ma mediumnite melissa