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J-P54
12/12/2007, 09h15
Confucius (551-479 av. J.-C.) : philosophe chinois.

« Ne faites pas, en employant vos inférieurs, ce qui vous déplaît chez vos supérieurs. Ne faites pas, en servant vos supérieurs, ce qui vous déplaît chez vos inférieurs. Ne faites pas, pour devancer ceux qui sont en arrière, des choses qui vous déplaisent chez ceux qui sont en avant. Ne faites pas, pour atteindre ceux qui sont en avant, des choses qui vous déplaisent chez ceux qui sont en arrière. Ne faites pas vis-à-vis de la gauche ce qui vous déplaît à droite. Ne faites pas vis-à-vis de la droite ce qui vous déplaît à gauche. »

« La mort et la vie, la durée et la destruction, la misère et la gloire, la pauvreté et la richesse, la sagesse et l’ignorance, le blâme et la louange, la faim et la soif, le froid et le chaud, voilà les vicissitudes alternantes dont le cours constitue le destin. Ils se succèdent comme le jour et le nuit, sans qu’aucune intelligence humaine puisse fixer leur origine. Quiconque ne se laisse pas affecter de ces événements garde l’âme intacte. Il conserve alors de jour et de nuit son équilibre, son aisance et sa bonne humeur. Bienfaisant comme le printemps, il s’adapte à tous et à toutes les circonstances. Celui-là possède la capacité intégrale. »

« On doit laisser le monde à lui-même, être tolérant à son égard et non le gouverner. On doit le laisser à lui-même afin que les hommes ne s’écartent pas de leur nature innée. On doit être tolérant afin qu’ils n’altèrent pas leur vertu propre. Si chacun ne s’écarte pas de sa nature et conserve intacte sa vertu, est-il encore besoin d’un gouvernement ? »

« La vie et la mort ne dépendent-elles pas de quelque chose d’autre ? Car chacune d’elles a son existence propre. Ce qui naît avant le ciel et la terre est-il encore une chose ? Ce qui fait que les choses sont les choses n’est pas une chose. [ …] Si l’apparition d’une chose repose sur une autre chose, on n’aboutit jamais à un résultat qui soit vraiment le dernier. »